Partons à la découverte des mythes et légendes de l'abbaye de Mortemer
LA DAME BLANCHE DE L’ABBAYE DE MORTEMER
Mathilde était la petite-fille de Guillaume le Conquérant, et également Grande-Mère de Richard Coeur de Lion. Elle était considérée comme étant particulièrement frivole. Pour essayer de l’assagir, et de calmer ses ardeurs, son père décida de l’enfermer dans cette abbaye pendant près de cinq longues années. Pire encore ; Le trône d’Angleterre lui fut refusé ! Et c’est ainsi qu’en 1167, elle mourut à près de soixante ans, pour finalement reposer encore de nos jours dans le tombeau de la cathédrale de Rouen.
Mais… Selon les rumeurs, elle eut nourri pendant cette longue période une soif de vengeance terrible. Tellement malheureuse dans cette quasi-prison de Mortemer, qu’elle reviendrait depuis, et chaque soir de pleine lune.
Si par malheur, vous la croisez, portant des gants blancs, celà signifie alors qu’un heureux évènement aura prochainement lieu. Mais si au contraire, ses gants sont noirs, méfiez-vous. La mort rôde à ses côtés, et donc aux vôtres.
Il n’y a pas très longtemps, en 1986, un témoin dit avoir entendu des bruits de pas, lents, très lents, à l’é tage. Il se précipita alors à l’é tage supérieur, sans finalement voir quoi que ce soit.
A ce jour, et pendant les visites guidées, la gardienne des lieux elle-même dit avoir entendu des chuchotements alors qu’elle était seule.
LA MYSTÉRIEUSE CHAMBRE ROSE DE L’ABBAYE DE MORTEMER
Une chambre, toute ornée de rose, se trouve dans l’abbaye.
A l’intérieur de cette chambre particulière, se trouve un lit à baldaquin, et des tableaux anciens.
De nombreux phénomènes étranges furent constatés dans cette chambre, encore récemment. Objets volants, bruits bizarres, tout celà fut confirmé au XXème siècle par les membres de la famille Delarue, propriétaires de l’Abbaye.
Un jour, la jeune fiancée de Charles, l’un des fils de la famille Delarue, n’arrivait pas à fermer l’œ il.
Elle se mit à entendre des cliquetis, se leva et aperçut près de la cheminée les pinces à feu qui s’é taient mises à claquer toutes seules, ou encore des tableaux mureaux se retourner sans l’aide de personne.
Elle fût à ce point choquée qu’elle rompit les fiançailles.
LA FEMME LOUP-GAROU DE MORTEMER
Un autre légende concerne la Garrache, sorte de femme-louve, qui se transformait chaque soir de pleine lune.
A la date du premier Janvier 1884, Roger Saborreau, braconnier, aperçut cette créature aux yeux jaunes dans la forêt.
Paniqué, apeuré, il lui tira dessus avec son fusil de chasse, et rentra. Mais lorsqu’il revint le lendemain sur les lieux, il n’aperçut pas de créature, ou de loup… mais son épouse.
LES MOINES FANTÔMES DE L’ABBAYE DE MORTEMER
Au cours de la Révolution Française, un certain nombre de moines vivaient dans l’Abbaye de Mortemer.
C’est dans un cellier qu’ils auraient trouvé la mort. Mais …
Des soldats Anglais de la Seconde Guerre Mondiale les auraient aperçus, allant du cellier vers le pigeonnier du bâtiment…
La fontaine Sainte-Catherine
Sur l’une des sources qui alimente le Fouillebroc, cours d’eau affluent de l’Andelle, se dresse un édifice auquel on donne le nom de chapelle Sainte-Catherine.
Cette fontaine de dévotion a été édifiée au XVIIIème siècle.
Elle était l’objet d’un pèlerinage, les filles célibataires venaient adresser une prière et déposer un objet leur ayant appartenu au pied de Sainte Catherine, pour trouver un mari au cours de l’année.
La sainte Catherine est une des fêtes les plus connues car la tradition veut que l'on fête le 25 novembre les Catherinette, c'est-à-dire les jeunes filles ayant dépassé l'âge de 25 ans sans être mariées.
Le vrai nom de Sainte Catherine était Catherine d'Alexandrie. Elle est née en 290 à Alexandrie en Égypte.
Femme très cultivée, Catherine d'Alexandrie décida après avoir rêvé de Jésus Christ, de lui consacrer sa vie, et se considéra comme sa fiancée.
Catherine tenta de convertir l'empereur Maximien au christianisme.
L'enfeu d'Eve Crespin
Eve Crespin de fait pas partit à proprement parlé des légendes de l'abbaye de Mortemer mais j'ai trouvé ce découverte archéologique trop intéressante pour ne pas l'abordé
En 1951 lors de fouilles à l’emplacement des l'église la tombe d ‘Eve Crespin est retrouvée derrière le cloître du 17ème siècle, son tombeau est alors enseveli sous trois mètres de décombres et de gravats, il se trouve au sein d’un enfeu roman qui est une arche funéraire.
Quelques ossements sont retrouvés mais la sépulture à certainement été violée durant la Révolution. Vous noterez que sur le mur du fond le l’arcosolium conserve des vestiges de polychromie et que le support de la dalle funéraire est constitué par de gracieuses colonnettes ornées de chapiteaux à feuilles plates et reliées à leur sommet par une arcature en plein cintre.
Son crâne est visible dans le musée des fantômes et légendes de l'abbaye de Mortemer.
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